« Rigenée… c’est une culture unique. Et donc, de notre part, un enseignement qui doit répondre à un cahier de charges qui l’était tout autant. Un beau challenge relevé avec énormément de plaisir et de succès au vu des résultats déjà engendrés ! »

Bilan de mi-saison. Le premier aussi. C’est un Thomas Mambourg tout sourire qui peut aujourd’hui compter sur une équipe soudée avec Nicolas Makhoul, Patrick Van Campenhout et Frédéric Bardeletti en première ligne, épaulés par John Dehon, Benoit Dehon et Simon Libert.

Premier signal, les Interclubs, dont une partie se sont achevés en mai, avec trois équipes en première division et nos Dames 1 championnes de Belgique ! « Hormis ces résultats tangibles, nous retenons avant tout le potentiel des différentes équipes tant au niveau technique que purement sportif, avec un mindset exceptionnel. Pour nous, c’est un avant-goût, une promesse sur le futur. »

Prochaine étape, les IC Juniors. Pour Thomas, la section est en devenir. « Si nous avons débuté la saison avec moins de jeunes, nous sommes parvenus, en quelques mois à peine, à renforcer les rangs autour d’un véritable projet sportif qui associe tant les jeunes que leurs parents. J’évalue le succès à la participation aux compétitions tant au sein du club qu’à l’extérieur. A ce niveau, Patrick et Fred fournissent un travail formidable, en particulier au niveau du spirit et des valeurs. » 

Une offre sensiblement étendue

Aujourd’hui, Rigenée dispose des ressources nécessaires pour attirer plus de jeunes. Le meilleur indicateur est l’agenda des pros. Full ! « Si la confiance est là, la demande suit… et elle suit ! Succès des stages, succès des formations tout au long de l’année. C’est aujourd’hui une ‘team’ qui participe aux différents rendez-vous. Illustration de cette évolution : le parrainage des juniors au départ d’un sponsoring pour les équiper d’un uniforme. L’identité passe par la visibilité synonyme de fierté ! »

Globalement, l’offre a été sensiblement étendue, et cela pour toutes les catégories de joueurs. De la formation des débutants à l’entraînement des élites, l’effort est le même. Outre les Coaching Day (une journée accompagnée : 9 trous avec un pro, débriefing dans la foulée au cours d’un déjeuner à l’Art des Sens, suivi de deux heures de technique), les After Work (une heure et demi de cours autour d’une thématique précise, putting ou chipping par exemple, le tout en soirée, à partir de 18:30, durant une semaine) connaissent un solide succès.

« De même, certains stages spécifiques, comme le petit jeu, attirent des joueurs de tous niveaux. La cohabitation est possible. Mieux : nous avons pu constater que mêler divers niveaux de compétences motive et élève globalement le niveau. »

 

C’est en hiver qu’on prépare la saison à venir 

A l’opposé, une activité comme le Jeudi sportif n’a pas vraiment démarré. Ou, plutôt, pas comme l’équipe des pros l’avait envisagé. Ici et là, des initiatives entre joueurs ont éclos, mais hors de l’environnement de l’académie. Idem pour les actions menées avec GolFit. « Ces propositions font sens, nous en sommes persuadés. A nous de les réaménager, les ajuster ! »

Pour l’heure, Thomas laisse vivre ce qu’il nomme « les produits », c’est-à-dire les différentes offres. Les adaptations s’opéreront en fin de saison, de façon à activer un nouveau calendrier à partir de novembre. « C’est en hiver qu’on prépare la saison à venir ! ».

En attendant, la vie bat son plein du côté des zones d’entrainement. Le succès du Challenge du Chatelet de Simon Libert en est le plus bel exemple. Depuis janvier, Les Rendez-Vous du 18 d’Alain de Fooz proposent une extension attendue sur Le Village.

Bref, en six mois, l’équipe a trouvé sa place. A ce succès, Thomas associe encore les bénévoles qui ont tous leur rôle, également le secrétariat qui joue un rôle important en termes de conseil.  

Enfin, dernière activité, le fitting. Avec Callaway et Cleveland. « Je note une prise de conscience de la part de nos joueurs. Un bon fitting permet de définir votre style de jeu et, en conséquence, de choisir les clubs idéaux. Sinon, tôt ou tard, les blessures si redoutées peuvent se produire. Et cela sans compter le coût d'un investissement économique mal fait en matériel spécialisé ! »