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Des équipes, un même esprit
En Interclubs, c'est l'esprit d'équipe qui fait la différence. On gagne comme on perd... en équipe ! Un principe qui caractérise l'ADN de Rigenée.
Par essence, le golf est un sport individuel. Pourtant, dans ses interviews, Nicolas Colsaerts -qui fit ses premières armes en Interclubs sous les couleurs de Rigenée- insiste souvent sur la notion d’esprit d’équipe. Lorsqu’on l’interroge, d'ailleurs, il répond le plus souvent par un 'nous' qui en dit long sur l’importance qu’il accorde à son staff. Il en va de même au niveau de nos différentes équipes en Interclubs. Et c'est heureux.
L’esprit d’équipe, vaste sujet ! Les définitions fluctuent en fonction des sensibilités de chacun. Aussi, on parlera du sentiment de faire corps avec le groupe, l’intérêt pour un résultat partagé. L’esprit d’équipe repose sur la conscience que les capacités de chacun doivent se fédérer avec celles des partenaires et que chacun doit donner le meilleur de ce qu’il peut offrir.
«C’est s’impliquer dans la réussite collective plutôt que dans la réussite individuelle. A notre échelle, explique Pierre Chaudoir, cet esprit permet de nouer des relations fortes au sein du club et vivre les mêmes émotions qu’un joueur de Ryder Cup. On gagne comme on perd... en équipe ! La formule match-play permet à certain(e)s de se transcender au sein d’une équipe dans l’esprit collectif.»
La solidarité conduit à la victoire
Quand l’individualité de ce sport impose de bien se connaitre, la pratique de celui-ci en équipe en change les règles. Il devient important de bien connaitre l’autre et, tout autant, les autres ! Chaque joueur a son importance au sein de l’équipe. De celui estimé le plus faible en résultat au plus fort mentalement. «Pour un capitaine, enchaine William Willems, capitaine des Seniors Mens II, cela signifie mettre en avant des joueurs pas forcément perçus comme performants tout en poussant les bons à surperformer en maximisant leurs qualités... sachant que la solidarité conduira à la victoire.»
A priori, le golf est un pur sport individuel au même titre que l’escrime et la boxe. Quand on parle d'Interclubs, un golfeur a le même rôle qu’un cycliste du Tour de France roulant pour son équipe.
Autre image, celle de Jean-Christophe Cools, capitaine des Mens III : «Une communauté d’intérêts individuels qui par une communauté de valeurs va devenir une communauté de destins». Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de divergences, pas d'intérêts individuels contraires, non. Il peut y avoir des tensions. Ce sont des réalités qui seront dépassées, surpassées.
En somme, une volonté sans faille d’engagement collectif vers un seul but, commun à tous, qui englobe tout un tas de comportements aux multiples bénéfices, en termes d’atteinte de l’objectif, de performance, d’estime de soi, de sentiment de reconnaissance et d’appartenance.
L’objectif est collectif, renchérit Pierre Chaudoir : «Pour moi, c'est avoir toutes les équipes en première division. Puis s’offrir un match en plus en finale et en gagner afin de rendre la fête des Interclubs encore plus belle !»
Dans l'ADN de Rigenée
C'est donc l’aboutissement de longs mois de préparation sportive dans cet esprit propre à l’ADN de Rigenée. Tout faire sérieusement sans se prendre au sérieux. «Un(e) capitaine l’est toute la saison, pas uniquement durant les Interclubs.»
On parle bien d'équipe, même s'il est tentant d'utiliser le terme 'groupe' comme synonyme. Un groupe et une équipe se composent d'individualités ayant des centres d'intérêt ou objectifs communs. En revanche, seule une équipe -composée d'individualités capables de surmonter leurs différences- travaillera pour atteindre l'objectif commun. Et c'est là que le job de capitaine fait la différence.
La différence Rigenée
Le choix des capitaines est donc crucial. Savoir former les bonnes équipes est un art délicat, la solidarité entre les uns compte souvent plus que le talent de deux individualités, estime William Willems.
«C'est le paradoxe d'une situation qu'il n'est pas facile à gérer pour l'ego : en double, qui caractérise les Interclubs seniors, il est possible de perdre en jouant bien comme il est possible de gagner en jouant mal, note encore William Willems. Tout dépend des partenaires !» Pour le capitaine, on l'a compris, le secret consiste à imaginer des paires techniquement et psychologiquement proches, surtout en foursome.
«D'emblée, quand on parle d'équipe, on pense à la sienne. Ce qui est légitime. La performance collective se limite à son équipe. Pas à l'autre, en face. Pourtant, dans cette joute, illustre Jean-Christophe Cools, mon plus beau souvenir est d'avoir vu, un jour, Christophe Descampe et Pierre Chaudoir consoler le garçon de l'équipe adverse qui venait de perdre face à Rigenée; suivi par son équipe quand tout allait bien, il avait été 'oublié' quand la victoire a commencé à lui échapper... Et ça, ce geste, cette attitude plutôt, c'est Rigenée, la différence Rigenée !»