Réduire le nombre de bunkers, en remodeler d'autres. Rigenée s'est lancé dans un vaste projet de lifting au bénéfice de notre jeu. Visite guidée avec Christophe.

Le golf évolue. Notre pratique du jeu aussi. Voici cinquante ans, la moyenne des drives sur le PGA Tour tournait autour des 220 mètres; aujourd'hui, elle avoisine les 275 mètres. Ce qui nécessite une révision des parcours, à tout le moins le repositionnement des bunkers.C'est dans cet esprit que sept bunkers de Rigenée seront supprimés.

 «Le jeu évolue, à quoi bon avoir des bunkers mal placés ou aveugles ? Sur le 12, par exemple, nous avons choisi d'en supprimer un pour rendre l'autre plus visible, explique Christophe. Priorité au jeu, à la qualité du jeu !»

Au départ, une longue réflexion

Un vaste chantier de rénovation est en cours. Dans l'ordre, il s'agit de supprimer le bunker du 2 à droite; le 5 à droite; le 6 à gauche; le 8 arrière droit; le 11 à gauche; le 12 avant et le 14 avant. Au final, sept bunkers seront supprimés, d'autres seront réaménagés. 

Au départ, une longue réflexion. Notamment sur les techniques de reconstruction.«Optimiser le jeu, préserver le style et réduire autant que possible l'entretien, tels sont les trois objectifs du projet de  rénovation, insiste Christophe. Parfois, la topographie du terrain provoque de fortes arrivées d’eau de l’extérieur vers l’intérieur du bunker. Il s'agit donc de tenir compte des écoulements -en particulier en situations extrêmes, lors des orages.»

Pour les reconstructions, Rigenée a opté pour des rebords synthétiques, dont le premier avantage est d'offrir une assise plus solide, ainsi qu'une  plus grande stabilité. Autre atout, un entretien quasi nul. De là, un gain de temps pour l'équipe d'entretien.

 

Une greffe acceptée par son milieu

Le projet s'étirera dans le temps. L'équipe prévoit près de cinq années. «En 2022, nous fêterons les quarante ans du club et quasi autant d'années pour les 18 trous. Un lifting s'imposait !»

Le paysage d’un golf doit être composé pour s’inscrire dans son site. Un projet réussi est une greffe acceptée par son milieu, cela ne veut pas dire qu’il doit s’y fondre ou disparaître. Il doit dialoguer avec son environnement. Et ce dialogue doit être fructueux. Le ton pourra être feutré ou vigoureux, la conversation tout en subtiles connivences ou en affrontements de points de vue...