Pitchs, bonnets rouges et effet papillon !

En relevant vos pitchs immédiatement, le gazon -en saison- mettra une journée pour repousser. En revanche, s'ils ne sont pas relevés, ce sera trois semaines !

Relever un pitch, c'est cinq ou six secondes. Ne pas le faire, c'est manquer de respect pour les joueurs qui suivent. C'est aussi manquer de respect vis-à-vis de nos green-keepers.

Alors, oui, bien sûr, pour la majorité d'entre nous, «la terre est, chaque jour, un peu plus basse». Toutefois, l'exercice de se pencher, de plier les genoux et de passer cinq à six secondes pour relever un pitch devrait permettre à chacun de travailler sa mobilité, sa souplesse et ses quadriceps -tant de qualités indispensables à la bonne exécution d'un swing, nous disent nos pros...

Dans les règles, il est mentionné que le golfeur doit s'assurer que les dommages causés par la balle aux greens doivent être réparés soigneusement. On parle bien de «la» (article) balle... et non de «sa» (pronom possessif) balle. C'est dire notre responsabilité à toutes et à tous.

Est-ce le cas ? A lire, récemment, les regrets de certains de nos Golf Lovers sur les réseaux sociaux, force est de reconnaitre, cet hiver, un certain laisser-aller, voire un laisser-aller certain. C'est fort dommage, plus encore en période hivernale, où notre parcours est davantage mis à l'épreuve.

Le «bonnet rouge» de nos Ladies

Les Ladies de Rigenée ont été les premières à réagir. Sans doute avez-vous croisé sur le parcours un «bonnet rouge». A savoir, lors des parties du jeudi, une membre de l'équipe occupée à vérifier si les joueuses ont bien toutes leur relève-pitch non pas dans le sac, mais en poche, prêtes à agir ! 

En soi, l'initiative du «bonnet rouge» -si intelligente soit-elle- n'aurait pas dû voir vu le jour. TOUS, nous devrions avoir un relève-pitch en poche et nous servir. Finalement, et vos messages le traduisent, c'est une question de civisme, de «vivre ensemble». Malgré toute la bonne volonté du monde, et l'énergie de nos intendants autour de Christophe, il n'entre pas dans leur tâche, chaque matin, de réparer l'ensemble des pitchs. Ou, plutôt, ce ne devrait pas être le cas. L'équipe est là pour entretenir. Et non pour réparer les indélicatesses de certains. Entretenir, donc, et faire évoluer notre parcours. 

Effet papillon

A Rigenée, la culture d'excellence est une réalité. Les retours des joueurs qui nous visitent sont toujours positifs. C'est notre fierté. A nous, dès lors, de préserver la qualité de notre parcours. Aussi, la prochaine fois que vous jouez, songez à l'effet papillon. Aux conséquences de ce pitch non relevé. A toute cette chaîne d'événements qui vont se suivre, dont le précédent influe sur le suivant. 

Un «simple» pitch non relevé et c'est, d'abord, du plaisir de jeu en moins, ensuite des projets d'expansion qui vont tarder à se concrétiser et, finalement, notre réputation qui risque d'en pâtir...